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Baudelaire Charles
“Parmi les drogues les plus propres à créer ce que je nomme l'Idéal artificiel, [...] les deux plus énergiques substances, celles dont l'emploi est le plus commode et le plus sous la main, sont le haschisch et l'opium. L'analyse des effets mystérieux et des jouissances morbides que peuvent engendrer ces drogues, des châtiments inévitables qui résultent de leur usage prolongé, et enfin de l'immoralité même impliquée dans cette poursuite d'un faux idéal, constitue le sujet de cette étude.”
Les Paradis artificiels de Baudelaire auxquels Michaux fera allusion au début de son livre Connaissance par les gouffres : "Les drogues nous ennuient avec leur paradis. Qu'elles nous donnent plutôt un peu de savoir. Nous ne sommes pas un siècle à paradis." A écouter également une lecture par Jean-Louis Trintignant du troisième chapitre des Paradis artificiels.
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