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Cédric Dupire
Depuis son premier film documentaire "Musafir", qui suivait, en 2003, un groupe de musiciens du Rajasthan, le réalisateur Cédric Dupire développe un cinéma de recherche, intuitif, rivé à l'expérience de différents environnements. Deux autres longs métrages ont suivi : le portrait d'un musicien guinéen ( " L'homme qu'il faut à la place qu'il faut" 2008 ) et d'une scène tokyoïte entendue et filmée en résonance avec la ville ( " We dont care about music anyway" 2009 ). "Kings of the wind and electric Queens" réalisé en 2014 offre, lui, une plongée dans la foire de Sonepur au Bihar, expérience sans mot qui souligne tantôt la violence, l'incongruité, la beauté des échanges qui y ont lieu.Tous ces films ont été projetés dans des festivals du monde entier. Jusqu’alors il co-réalise les documentaires principalement avec Gaspard Kuentz, installé au Japon, et diversifie ses collaborations pour son travail expérimental.
"O Sal da Lua, a otra experiencia" un film expérimental de Cristiana Miranda et Cedric Dupire, inspiré par le poème de Cristiana, « O Sal Da Lua ». Le film est le fruit d'une correspondance cinématographique entre Rio et Paris, entre la couleur et le noir et blanc, entre le 16mm et le super 8, entre deux approches minutieuses du photogramme, l'un au développement, l'autre à la prise de vue. L'espace du film est la nuit.
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